Est-ce que le garant doit signer le bail ?

Est-ce que le garant doit signer le bail ?

Conformément à la loi, pour louer une maison, le ou la propriétaire doit faire et signer un bail, également connu sous le nom de contrat de bail. On peut légitimement se demander si le garant ou garante, c’est-à-dire la personne qui s’engage à garder le locataire financièrement auprès du propriétaire en cas de non-paiement du premier, doit également signer ce document.

Que dit la loi sur le garant ?

Conformément à la loi du 6 juillet 1989 et avec peine de nullité (art. 1326 du Code civil et art. 22-1 de la loi du 6 juillet 1989), le garant doit :

A voir aussi : Les avantages de la défiscalisation immobilière dans l'ancien

  • Lisez l’information contenue dans le bail et recevez une copie du document.
  • Remplissez un bonus/coupon conjoint qui mentionnera le montant exact du loyer et la durée de l’engagement (en nombre d’années afin qu’il ne soit pas pris en compte indéfinie). À cet égard, la loi ELAN a supprimé l’exigence de la mention manuscrite du montant du loyer.
  • De mentionner qu’il a « connaissance de la nature et de la portée de l’obligation qu’elle impose »

En outre, le cautionnement n’est pas tenu d’être présent lors de la signature du bail.

Contenu de l’acte de caution/acte de l’articulation et de la liaison

La loi sur les cautionnements conjoints est donc un document juridique par lequel le garant doit formaliser son engagement de payer le loyer, ainsi que les frais afférents à un loyer à la place du locataire, si le locataire est en retard.

A voir aussi : Comment fixer le prix d'un loyer Québec ?

Compte tenu de son aspect juridique, ce document devrait mentionner quelques informations :

  • L’identité du garant ;
  • Le locataire ;
  • Le propriétaire ;
  • Le contrat de location pour lequel le garant détient un dépôt de garantie précisant la date la signature de la propriété et l’adresse exacte de la propriété louée.

Le document décrira également les obligations du garant en ce qui concerne le paiement :

  • Loyer ;
  • Dépôt de garantie ;
  • Charges ;
  • Réparations locatives ;
  • Le cas échéant, les coûts de la procédure.

Une autre spécificité de la loi de garantie commune : le garant doit préciser à la main la location en chiffres et lettres et la durée de l’engagement, au plus la durée initiale du bail et deux renouvellements. En cas de pluralité de locataires couverts par un seul garant, le dépôt doit être signé par le couple garant/locataire. En outre, la loi ALUR prévoit que la caution sera éteinte six mois après le départ du locataire mentionné dans l’acte.

Bref, l’acte de liaison conjointe et solidaire est un document juridique formel, donc codifié. Non-respect de cette codification peut entraîner la nullité de l’acte. Cela pourrait empêcher le propriétaire de recouvrer justice contre le garant, si nécessaire.

L’acte de cautionnement conjoint et conjoint ne doit être paraphé et signé qu’en présence du bailleur ou du propriétaire et du garant. L’acte peut également être écrit par un notaire ou un shérif. Elle fait donc l’objet d’un acte public qui renforce la sûreté du propriétaire ou du bailleur quant à la validité de la garantie.

Avant le 25 novembre 2018, le garant devait reproduire des mentions manuscrites, sans égratignures, avec loyer en chiffres et lettres, sous peine de nullité de l’acte.

Depuis le 25 novembre 2018, ces mentions manuscrites ne sont plus obligatoires. Par conséquent, la signature électronique est possible, mais pas obligatoire.