Le statut de locataire confère un certain nombre de droits et d’obligations. Au Québec, les relations locataires et locataires sont fortement réglementées. La réalisation d’une vue d’ensemble de vos droits vous permettra de mieux vous protéger en cas de besoin.
Plan de l'article
- Le dépôt de garantie
- Le droit de refuser de divulguer certaines informations
- Logement de revente
- Le droit d’avoir un animal
- L’indemnité destinée à couvrir les frais de réinstallation
- Cas possibles de résiliation du bail
- La possibilité de sous-louer le logement
- Le droit d’abandonner ou de réinstaller des logements malsains
- Le droit de réclamer une réduction du loyer en cas de diminution des revenus
- Le droit d’effectuer des travaux urgents et nécessaires
- Le droit de refuser une augmentation du loyer
Le dépôt de garantie
Il n’est pas juridiquement obligatoire (sauf pour fournir 6% aucune rémunération annuelle au locataire, ce qui est rarement offert par le propriétaire), et par conséquent le locataire peut refuser de s’y soumettre.
A lire également : Les astuces essentielles pour réussir son état des lieux avec brio
Le droit de refuser de divulguer certaines informations
Dans le cadre de l’examen du dossier du locataire candidat, le propriétaire peut demander un certain nombre d’informations (nom, adresse, numéro de téléphone, nom et coordonnées du propriétaire actuel, etc.). Toutefois, vous avez le droit de refuser de divulguer des informations confidentielles, telles que le numéro de sécurité sociale ou de santé, une pièce d’identité, un numéro de compte bancaire, une carte de crédit ou coordonnées de l’employeur.
Logement de revente
La vente de la propriété par le propriétaire ne cesse pas le bail avec un propriétaire. Les droits et devoirs sont simplement transférés au nouveau propriétaire.
A découvrir également : Qu'est-ce qu'un semi-meublé ?
Le droit d’avoir un animal
Si rien ne l’interdit dans la location ou la liquidation du bâtiment, le locataire peut avoir un animal de compagnie.
L’indemnité destinée à couvrir les frais de réinstallation
En cas de travaux nécessitant une évacuation temporaire du logement, vous avez le droit de demander à son propriétaire un montant raisonnable pour compenser les coûts encourus par la location d’un logement temporaire.
Cas possibles de résiliation du bail
Vous pouvez résilier le bail dans trois cas particuliers : l’adhésion à un HLM, l’incapacité de continuer à vivre à la maison en raison d’un handicap, ou déménagement dans un CHSLD ou un ménage dans le cas d’une personne major.
La possibilité de sous-louer le logement
Avec l’accord du propriétaire, il est possible de sous-louter l’appartement. Dans ce cas, le locataire reste garant des obligations découlant du loyer et, en particulier, du paiement du loyer en cas de défaut de la sous-location.
Le droit d’abandonner ou de réinstaller des logements malsains
Si la propriété louée ne répond pas aux critères de logement décent, le locataire a le droit de quitter la maison ou de refuser de déménager.
Le droit de réclamer une réduction du loyer en cas de diminution des revenus
Le locataire d’une maison à faible loyer peut demander une réduction de loyer si son revenu a diminué.
Le droit d’effectuer des travaux urgents et nécessaires
En cas d’échec du propriétaire, le locataire peut effectuer des travaux urgents et nécessaires. Toutefois, les interventions devraient être limitées à strictement nécessaire, avec un coût minimal, afin d’éviter de nouveaux problèmes.
Le droit de refuser une augmentation du loyer
Vous pouvez refuser d’augmenter le loyer de votre propriétaire et renouveler votre bail de toute façon. En l’absence d’entente amicale, le propriétaire aura la possibilité de communiquer avec la Régie du logement qui organisera le nouveau loyer.
Au Québec, la location immobilière est bien surveillée, ce qui permet aux locataires d’être protégés. Mais faites aussi attention à remplir vos obligations !