L’assemblée générale annuelle de la copropriété est le moment clé de la vie d’un immeuble, car c’est là que les décisions sont prises pour son bon fonctionnement. C’est pourquoi il est recommandé la présence de tous les copropriétaires, afin d’échanger autour des différentes questions décrites dans l’ordre du jour. Rébarbative ? Non, citoyen ! Parce qu’il vaut mieux participer à la prise de décision plutôt que de se soumettre à eux…
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La règle : au moins une assemblée générale des condominiums
La loi stipule que l’assemblée générale doit se tenir au moins une fois par an, bien qu’elle puisse être tenue autant de fois que nécessaire. L’assemblée annuelle de la Condominium AG est, en fait, le moment où les comptes et le budget prévu sont discutés et approuvés.
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Une convocation doit être envoyée à chaque copropriétaire au moins 21 jours avant l’assemblée générale. Cependant, il est possible que le règlement sur les condominiums prévoit une période plus longue. Cette réunion, qui doit indiquer la date, l’heure et le lieu de l’assemblée générale, peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception, remise en mains propres ou par courrier électronique certifié.
La réunion de la « AG de copro » peut être à l’initiative de différents protagonistes :
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- le fiduciaire de la copropriété ;
- le conseil syndical ;
- un ou plusieurs propriétaires, si représentent au moins un quart de la voix totale des copropriétaires.
Selon les questions à traiter, l’appel devrait comprendre une série de documents destinés à éclairer et à faciliter la prise de décisions. Pour le GC annuel, cela comprendra les documents comptables et financiers.
L’ordre du jour : la transparence est correcte, la clarté l’est aussi
La convocation de l’assemblée générale des condominiums devrait mentionner clairement et précisément l’ordre du jour. L’objectif est de rassembler toutes les différentes questions qui seront abordées lors de la réunion. En effet, si l’ordre du jour n’est pas assez clair, une remise en question des délibérations pourrait avoir lieu. De même, l’Assemblée générale ne peut voter que sur les questions soulevées à l’ordre du jour, bien que d’autres points puissent être traités librement sans vote.
Dans le cas d’assemblée générale annuelle des copropriétaires, c’est une AG « ordinaire ». Le programme revêt la plus haute importance lors d’une assemblée générale extraordinaire, convoquée dans un but spécifique, comme la réalisation de travaux. Parmi les points à l’ordre du jour d’une AG de copropriété annuelle, outre les comptes et le budget prévu, figurent les questions de la licence du syndic — la décharge du bâtiment — et la nomination du syndic et des membres du conseil syndical. Autres questions récurrentes : le fonds de travaux obligatoires et l’avance de fonds, ainsi que les seuils de consultation du conseil syndical et de mise en œuvre de la concurrence sur les marchés et les contrats.
Condominium AG, un exercice de démocratie participative
Chaque propriétaire, ainsi que le conseil syndical, peuvent demander qu’une question soit inscrite à l’ordre du jour le propriétaire doit informer le syndic par courrier recommandé avec accusé de réception, de, et il doit simplement en informer suffisamment le syndic avant la date prévisible de l’assemblée générale. Si un propriétaire n’informe pas le syndic bien à l’avance d’une question qu’il souhaite inscrire à l’ordre du jour, il sera reporté à la prochaine assemblée générale. Tant à dire plusieurs mois dans la plupart des cas… Pour ajouter une question à l’ordre du jour, façon claire et précise. La question devrait également être rédigée afin de pouvoir voter en faveur ou en faveur de.
Un processus très affiné
L’assemblée générale annuelle des condominiums doit suivre un processus spécifique, à commencer par la signature d’une feuille de soutien. Cela inclut à la fois les noms des copropriétaires ou représentants présents. En tant que document obligatoire, le formulaire de présence doit être annexé au le procès-verbal de l’assemblée générale. La deuxième étape est la nomination d’un président, qui ne peut être le fiduciaire ou un partenaire, dont la fonction est de faciliter les discussions et de mettre les résolutions aux voix. Par conséquent, vous devez contrôler les noms des électeurs et le nombre de votes lorsqu’une résolution est adoptée ou non. L’élection des scrutateurs et du registraire se poursuit, avant le vote sur les diverses résolutions inscrites à l’ordre du jour.
Votes, le point culminant d’une copropriété AG
Les copropriétaires doivent voter pour ou contre une décision, ou s’abstenir de voter. Chaque propriétaire dispose d’un nombre de voix proportionnel à son dixième, c’est-à-dire la part des parties communes dont il détient. Toutefois, si un propriétaire avait une part de plus de la moitié, il n’aurait en fait que le nombre de voix de la somme des voix des autres copropriétaires.
Selon le type de questions traitées, les règles de vote sont différentes :
- Pour les questions relatives à l’administration générale des condominiums et à l’entretien courant, le vote est effectué à la majorité simple, c’est-à-dire par la majorité des copropriétaires présents ou représentés.
- Pour les questions relatives à la désignation ou à la révocation du syndic, ou aux travaux relatifs à la transformation du bâtiment ou des compteurs d’eau ou d’énergie, le vote est pris à la majorité absolue. Contrairement à une majorité simple, le vote comprend les copropriétaires présents, représentés et absents.
- Certaines questions exigent une double majorité des voix ou l’unanimité. C’est le cas de la modification du règlement sur les condominiums ou de la vente d’une partie commune. La double majorité signifie la majorité des copropriétaires représentant au moins les 2/3 des voix des copropriétaires.
À savoir : Un copropriétaire qui ne peut pas être présent dans la société annuelle de copropriété AG peut habiliter un agent ou un autre copropriétaire à se faire représenter et à voter en son nom.